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Légères traces d’exposition interne sur des intervenants

En cause, la dispersion de contamination volumique sur un chantier dans le bâtiment réacteur de l’unité n°2.

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Dans le cadre des travaux de maintenance de la visite décennale de l’unité n°2, une contamination volumique a été observée mercredi 11 janvier 2023 dans un local du bâtiment réacteur jouxtant un chantier de contrôle périodique des tubes de deux générateurs de vapeur. Ce chantier avait été isolé par un système de confinement composé d'une cloison et d'un SAS d'accès.

Selon les premières analyses, cette contamination volumique, enregistrée ponctuellement à trois reprises entre le 7 et le 10 janvier, a pour origine l’absence d’efficacité du système de confinement mis en place dans le cadre du chantier, associée à la non-prise en compte par les intervenants des indications de présence de contamination rapportées par les balises de surveillance.

Les contrôles systématiques en sortie de zone nucléaire ayant identifié plusieurs intervenants présentant des traces d’exposition interne, toutes les personnes ayant accédé sur la période au bâtiment réacteur ont été conviées par précaution à réaliser un examen de contrôle complémentaire par anthropogammétrie* afin de détecter et de mesurer la radioactivité gamma naturelle et éventuellement artificielle présente dans le corps humain.

46 intervenants présentent à ce jour de légères ou très légères traces d’exposition interne, sans incidence sanitaire. Ils ont repris leur activité. Un suivi médical a été programmé afin de s’assurer de l’élimination naturelle complète des traces d’exposition.

L’ASN a été informée de la situation.

L’analyse complète des causes de cet événement se poursuit.

* examen de détection, d’identification et de mesure de la radioactivité gamma, naturelle ou artificielle, présente dans le corps humain.